Sorties scolaires

Les Terminales porteurs de mémoire : visites sur les traces de la Seconde Guerre Mondiale dans l’Ain.

Par LAURENE BARNABE, publié le lundi 14 avril 2025 10:12 - Mis à jour le jeudi 17 avril 2025 16:18
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Le 27 mars, les élèves de terminale spécialité HGGSP (Histoire-Géographie-Géopolitique-Sciences Politiques) avec leurs enseignantes d’histoire se sont rendus dans plusieurs lieux de mémoires de la Seconde Guerre Mondiale dans le département.

« L’Ain. Un département situé dans la région Auvergne-Rhône-Alpes qui paraît paisible au premier regard. Or si nous nous plongeons un peu dans son passé, nous pouvons trouver une histoire traumatisante que beaucoup d’aindinois ignorent » (Juliette et Loane). 

La visite a débuté au Musée départemental de la Résistance et de la Déportation à Nantua, pour étudier notamment l’engagement des Maquisards et leur combat pour la Résistance grâce à de nombreux documents qui rendent l’histoire plus vivante – comme des parachutes ou des tenues de maquisards. « La visite rend les cours plus concrets et compréhensibles pour les élèves »(Juline). 

Ensuite, les élèves ont pu étudier le Mémorial des déportés de l’Ain, une imposante sculpture au bord du lac de Nantua. Un gisant très maigre est couché sous un sarcophage imposant, pour symboliser la souffrance des victimes. Mais cette sculpture est ouverte sur le ciel, le sculpteur voulant donner un signe d’espoir. 

Puis, nous nous sommes rendus au Mémorial de La Lèbe dans le Valromey. Il rend hommage aux victimes du Valromey, résistants, déportés et personnes assassinées par les Nazis. En contemplant le paysage de la campagne, nous avons pu écouter les membres du Comité qui nous ont raconté l’histoire du monument et parlé de l’importance de la Mémoire. Nous avons eu la chance d’écouter M. Jacques Soyer, ancien résistant aujourd’hui âgé de 100 ans.  Il nous a raconté certains de ses souvenirs. Les élèves ont été émus par la force et le courage de cet homme et de ses camarades, par son « énergie communicative » (Héléna et Justine). M. Soyer a d’ailleurs demandé aux élèves de respecter une minute de silence en hommage aux Résistants et aux victimes de la guerre. 

« C’est une chance incroyable que de pouvoir parler avec quelqu’un qui a vraiment vécu ces événements, car cela les rend plus palpables, plus vivants et donc plus compréhensibles » (Anna et Lucie)

Enfin, nous nous sommes arrêtés au chantier de jeunesse d’Artemare pour évoquer à nouveau les maquis et leurs actions. 

Cette visite au soleil printanier a permis aux élèves d’étudier différentes « mémoires de pierre », ainsi que de rencontrer des acteurs qui entretiennent le souvenir. C’était aussi une plongée dans l’histoire et la mémoire locale, celle du département et celle du Valromey.

« Nous conseillons aux jeunes venant du Valromey et de Nantua de s’intéresser à cette période de l’histoire car elle les concerne » (Erlen et Tristan).

 

 

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